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La Hijama ou la saignée par ventouse


Hijama et son Histoire.

La Hijama et son Histoire:

 

 

La hijama ou la saignée par ventouses (cupping en anglais) consiste à extraire du sang d’endroits déterminés du corps par des égratignures. 
C’est l’un des plus anciens arts de soigner qu’a connu l’humanité. Son histoire remonte à des milliers d’années. 
Des sculptures se rapportant à la saignée datent des pharaons puisqu’on trouve dans le temple Comombo en Egypte, le plus grand hôpital de l’époque, la sculpture d’un verre utilisé pour retirer le sang de la peau. 
La saignée par ventouse a été utilisée et étudiée par les chinois dans le livre de l’empereur jaune comme thérapie des maladies internes depuis 4000 ans environ. 


Les grecques et les arabes avant l’islam connaissaient ce mode de traitement. A sa venue, le prophète Mohammed (Salut et bénédiction sur lui) a approuvé, pratiqué et conseillé l’usage de cette technique thérapeutique. Il a dit : « S’il y a quelque chose de véritablement guérissant parmi toutes vos médications, c’est bien la saignée par ventouse ou le miel d’abeille ou la cautérisation, et je n’aime pas être cautérisé. » Et tous les jurisconsultes musulmans tels Boukhari, Mouslim… s’accordent pour citer les nombreux hadiths authentiques du Prophète (Salut et bénédiction sur lui), concernant la saignée (hijama).
Cette pratique a été reprise par les compagnons du Prophète (Salut et bénédiction sur lui) puis, vu l’intérêt qu’elle présente, adoptée jusqu’à aujourd’hui. 


Nombreux sont les auteurs d’ouvrages médicaux islamiques anciens qui ont étudié la saignée et ces vertus thérapeutiques. Nous citons entre autres, Al Zahraoui, Mouafaq Addine Al Baghdadi, Ibn Al Qayim, Ibn Sinae (Avicenne), Assuyûtï … 
Les universités de médecine Andalouses enseignaient également cette technique qu’est la saignée par ventouses tel qu’elle a été émise par le Prophète (Salut et bénédiction sur lui). Et la hijama a été transmise aux européens grâce aux universités de l’Andalousie. Elle a eu droit de cité en Europe jusqu’à la fin du 19ème siècle. À partir du 20ème siècle, le recours à cette technique thérapeutique a disparu avec le développement de la médecine contemporaine. Avec la découverte des médicaments certes, à base chimique, on la croyait tombée en désuétude. Mais lorsqu’on s’est trouvé confronté à des pathologies nouvelles sans solutions et à d’autres maladies causées par les produits chimiques, la pollution et mêmes par les effets nocifs des médicaments chimiques. Les médecins se sont alors référés, entre autres, à la médecine parallèle dont la hijama.
De ce fait, de nouvelles écoles ont vu le jour et adopté la hijama. Voyant des résultats plus que concluant aux États-Unis et dans certains pays Européens (comme l’Allemagne et l’Angleterre), la pratique de la hijama s’est propagée. Par exemple, 38 états ont ouvert des cliniques pratiquant la saignée par ventouses comme technique thérapeutique. 
La saignée par ventouses est étudiée dans les manuels de médecine aux États-Unis sous le nom de « cupping therapy » et considérée comme une matière importante dans les facultés de médecine. En Allemagne, on l’appelle FASK. 


Ce qui étonne est que cette « Sunna » (tradition prophétique) est revivifiée par des non-musulmans qui, aux États-Unis, en Allemagne et dans d’autres pays, se l’approprient ou l’attribuent aux chinois. Or sa diffusion sur les bases scientifiques et techniques actuelles revient au Prophète Mohammed (Salut et Bénédiction soit sur lui) puis ses compagnons et ceux qui les ont suivis, depuis plus de 1400 ans. 
Avant d’examiner l’aspect extraordinaire voire miraculeux de la hijama rapporté par le Prophète  Salla-llah allahi wa salam, il convient de donner une définition plus précise de la Hijama. Cette dernière consiste en des égratignures à l’aide d’un bistouri, permettant le saignement à certains endroits du corps. Ces blessures légères qui provoquent le saignement se font toujours, initialement, au niveau de la 7ème vertèbre cervicale. En plus de cette région du corps d’autres points sont rajoutées selon les maladies. 
La saignée se fait à l’aide de verres vidés d’air mis à l’endroit égratigné, ce qui permet la succion (suite à la pression négative), d’où l’aspiration du sang. Le matériel de la saignée est simple : il consiste en un certain nombre de verres, un bistouri (ou rasoir) et des produits désinfectants. 

 



10/12/2012
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